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Coluche, l'étrange accident.

2016

Le 19 juin 1986 sur une petite route de province disparaissait un grand homme Michel COLUCCI.
Avec sa disparition la France perdait non seulement un excellent comique qui nous a fait tant rire mais également un homme de cœur qui avait œuvré au bien être de ses concitoyens par la fondation des fameux RESTO DU CŒUR. Bien des aspects de ce terrible « accident » sont restés non élucidés. Que s’est-il passé ?

Pour quelles raisons COLUCHE n’a pas réussi à éviter ce 38 tonnes ? Que faisait ce camion justement à cet endroit et à ce moment ? Des questions intrigantes qui méritent certainement des réponses.

Je vais analyse la situation de l’époque en accompagnant COLUCHE et ses deux amis de ballade Ludovic PARIS et Didier LAVERGNE durant ce dernier trajet qui porte de CANNES à la villa de COLUCHE à OPIO. Le déroulement de l’accident ou le complot des « ombres » Quand nous parlons de la misère qui règne encore de nos jours, nous pensons irrémédiablement aux RESTOS DU CŒUR fondés par l’inoubliable Michel COLUCCI. Mais saviez vous que COLUCHE avait dans ses projets de créer les EMPLOIS DU CŒUR? Voici une info inédite que j’ai « capté » lors de ma présente investigation mais également d’autres fait encore inédits à ce jour : je vous les livre ci-dessous avec mon enquête reprenant le dernier jour de vie du célèbre comique au grand cœur.



Place aux faits :

Jeudi 19 juin 1986 : le soleil brille en force sur la côte d’Azur où COLUCHE et ses amis Ludovic PARISI, Didier LAVERGNE, et l’actrice Mathilde MAY ont pris leurs quartiers.

Notre homme au grand cœur prépare en secret sa prochaine rentrée sur scène prévue en octobre de la même année : un programme gardé « ultra secret » qui devrait faire beaucoup de bruit. Je me « plonge » dans l’atmosphère de l’époque auprès de COLUCHE et de ses amis, il est 16h00 quand toute l’équipe décide de quitter CANNES pour rejoindre la villa du comique située dans la petite ville d’ OPIO.
Je les vois faire une halte dans un garage HONDA pour un problème mécanique, une attentive observation me fait repérer le temps sur une horloge placée dans sur les lieux : il est 16h10 quand le groupe reprend la route.

Je les « suis et prends place » derrière COLUCHE, chacun sur sa moto à l’exception de Mathilde MAY qui les suivra par la suite. Nous roulons à une cadence soutenue sur la petite départementale N°3 qui relie CANNES à VALDONNE en passant par OPIO. Nous venons de dépasser une brigade de la gendarmerie qui a placé un barrage ; que fait-elle là ? Certainement, des contrôles inopinés pour réduire la vitesse des vacanciers. Le compteur de la HONDA de COLUCHE indique une vitesse normale 60 km/h.

A tour de rôle, Ludovic PARIS et Didier LAVERGNE prennent le relais en guide de notre trio. J’ « observe » attentivement chaque mouvement autour de moi. COLUCHE semble un peu nerveux, il faut dire que certaines « ombres » semblent le poursuivre depuis quelque temps mais par pudeur, il n’en a parlé à personne. Soudainement, au loin, je ne saurais l'expliquer exactement, une lumière furtive distrait l’attention de COLUCHE, on dirait le reflet du soleil sur un morceau de métal ! Je me « déplace » en direction du reflet, je peux apercevoir deux individus qui observent les trois motards ! COLUCHE était-il sous surveillance ?

Je peux percevoir maintenant le camion 38 Tonnes qui arrive. Selon mon estimation, il ne reste plus que deux minutes avant le terrible impact. Les deux observateurs sont totalement surpris, je peux les « entendre » Mais que vient faire ce camion, il va nous couper la vue !

Je quitte instantanément nos « observateurs » pour aller « inspecter » dans la cabine du 38 tonnes. Je dois accélérer le mouvement, le temps presse vite, vite. Me voici à bord du camion, rien d’anormal à signaler, juste que le chauffeur semble nerveux : il fixe bien la route devant lui, aucun obstacle ne l’empêche de voir au loin les trois motards. Il manœuvre normalement le compteur du véhicule indique entre 50 à 60 km/h.

Il reste une minute avant l’impact, je me propulse immédiatement auprès de COLUCHE qui note le passage d’un petit garçon ! Sur la route sortant d’un petit pond qui donne accès à un vaste terrain déserté. Curieusement ni Ludovic, ni Didier ne semble le remarquer ! L’instant est dramatique, COLUCHE veut absolument éviter l’impact avec le petit garçonnet mais il note également le 38 tonnes qui arrive devant lui.
Un rapide coup d’œil me fait percevoir que les deux « guetteurs » sont totalement surpris par l’attitude d e COLUCHE, je « capte » leurs conversation mais que fait COLUCHE ? il n’a pas vu le 38 Tonnes ?

50 secondes de l’impact, COLUCHE décide de « coucher » sa moto dans l’espoir d’éviter l’impact avec l’enfant, il ne tente pas de freiner, inutile car la distance est trop rapprochée. Le petit garçon vient de disparaître ! Ce que voit maintenant COLUCHE et l’avant du 38 TONNES qui bifurque dangereusement sur sa gauche car le chauffeur semble également avoir aperçu le danger devant lui représentée par la présence fantomatique du petit garçon. 30 secondes avant l’impact COLUCHE glisse sur l’asphalte, son corps est entraîné en avant en direction de la tête du 38 tonnes.

Le premier a entrer en contact avec le camion et son casque qu’il portait à son bras gauche. 15 secondes avant l’impact COLUCHE se couvre la tête avec ses deux bras pour tenter d’ amortire au maximum le choc. 10 secondes avant l’impact Les « ombres » sont là ; ils observent la scène terrible qui se joue. Cinq secondes avant l’impact. La tension est extrême mais je dois observer jusqu’au terme COLUCHE est maintenant à hauteur du phare avant droit du 38 tonnes, un étrange tunnel s’ouvre devant lui comme pour l’accueillir. Zéro seconde ; impact tout est fini, COLUCHE vient de mourir les vertèbres cervicales brisées.

Je pleure, je ne peux me l’empêcher mais je dois rester « éveillé » et essayer de découvrir d’où provenait la fantomatique présence du petit garçon qui maintenant vient de réapparaître, il caresse avec douceur la tête de COLUCHE personne encore ne semble le noter à part moi ! Il me sourit, il a remarqué ma « présence » et me fait signe de le suivre.

Ce que je fais : nous « traversons » le pond pour rejoindre ce qui semblait être un ancien camping. Le petit garçon est là avec sa famille, il est joyeux. Je le vois jouer, il quitte maintenant la compagnie de sa famille et s’aventure dangereusement sur le petit pond qui donne accès à la DP N°3 et là, j’assiste à un autre drame vieux de plusieurs dizaines d’années, le petit garçon est renversé par un motard et tué sur le coup. Les deux « guetteurs » quittent discrètement les lieux ; ils sont totalement surpris de la situation. J’ai maintenant compris l’ensemble de la situation : le petit garçonnet était le « guide » et attendait sa « mission » , il était là et guettait Michel COLUCCI pour le « conduire » vers son destin. Mon enquête se conclut là.



Mes conclusions

Si un complot « humain » était planifié contre Michel COLUCCI, il n’a pas eu le temps de s’activer car celui des « ombres » a agit avant. Le Chauffeur du 38 tonnes n’a pas volontairement coupé la route à COLUCHE. Il a été « poussé » à le faire pour éviter le petit garçon. Il a été l’instrument des « ombres » s’il a omis de le signaler.

Michel Genovese pour AVS 2016

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