Astro-politique - Manuel Valls

2014


Dans cet article, Fabrice Pascaud décrit la personnalité de Manuel Valls alors qu'il venait d'être nommé 1er ministre et il concluait par le fait qu’il se présenterait à la présidentielle de 2017. Avec trois ans d’avance.

D’emblée apparaît le cycle Jupiter-Neptune de la Ve république inscrit dans son thème natal puisqu’il est né sous le trigone Jupiter-Poissons à Neptune-Scorpion. Sa nomination au poste de premier ministre s’étant faite sous le passage de Jupiter en Cancer, formant ainsi un parfait trigone d’eau Jupiter-Cancer/Neptune-Scorpion/Jupiter-Poissons. Quant au carré Saturne-Scorpion à son Soleil-Lion natal, il marque à la fois la difficulté de sa nouvelle fonction et la division de l’opinion publique — une pétition réclamant sa démission du poste de premier ministre circule déjà — et de la classe politique que suscite sa nomination.



Nous assistons de plus à un renversement d’axe, puisque l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault est natif du signe du Verseau. D’un côté, nous avons eu l’expression d’un Soleil en exil et maintenant nous aurons affaire à un Soleil en domicile angulaire cuspide de la VII tout en siégeant en secteur VI. Autant dire que l’affirmation du « moi » sera manifeste et qui plus est renforcée par le sextile à Mars en Gémeaux : vélocité intellectuelle, combativité voire agressivité laquelle se trouve confirmée par la maîtrise mercurienne, et accentuée par le fait que Mercure se trouve dans son signe, la Vierge, encadré par deux planètes de taille : Uranus et Pluton. Manuel Valls appartient à la génération du cycle Uranus Pluton et par la présence de Mercure situé entre ces deux astres, on peut voir en lui l’homme apte à affronter cette crise engendrée par le carré Uranus-Pluton : Uranus le frondeur, l’empêcheur de tourner en rond, Pluton l’instinctif, la voix intérieure. L’homme ne craint donc pas de s’impliquer, de prendre des risques voire de déplaire et dépasser certaines limites, la conjonction Mercure-Uranus-Pluton le rend directif, canalisé sur son objectif sans s’embarrasser de détails pas plus que d’états d’âme : Lune-Capricorne. Cette position — qu’il partage avec François Hollande, tous les deux natifs du Lion avec une Lune en Capricorne sans oublier dans le camp adverse Marine Le Pen ! — montre qu’il se méfie de ses propres sentiments, de ses émotions, il ne veut pas perdre le contrôle de la situation, Mercure sesquicarré à la Lune laquelle l’est aussi à Pluton. Mais, paradoxalement, le Jupiter-Poissons en secteur I à l’opposition de la conjonction Mercure-Pluton peut le conduire à des excès. L’emphase, la véhémence jupitérienne venant heurter et « déverrouiller » ce qui tendrait à se rétracter chez un Mercure de la Vierge, on peut dire qu’on est assez proche du Mercure scorpionnisé.

Saturne (maître de la XII et second maître de l’ascendant), quant à lui, siège en secteur XII en Verseau au carré de Neptune-Scorpion VIII, lequel carré forme un sesquicarré à Mars-Gémeaux IV. Ce sont les trois maisons de la vie « intérieure », réside là le point obscur, fragile de sa personnalité. Le carré Saturne Neptune étant plus qu’antinomique, d’un côté la solitude, la fermeture, la fixité et de l’autre le rassemblement, le mouvement et l’ouverture. Cette configuration, assez délicate à interpréter, à mon sens, marquerait les doutes, les incertitudes, les grandes interrogations qu’il doit se poser dans son silence intérieur (Saturne maître de XII en XII témoignant, si j’ose dire, de la retraite monacale)… Sans oublier que Saturne est au trigone de Vénus-Balance, ce qui signe vraisemblablement la fidélité en amitié et la profondeur de ses attachements, mais le langage des sens et l’expression des sentiments sont teintés de pudeur (Lune Capricorne : tout ce qui est lié au désir, au lâcher-prise, à l’extériorisation de la joie, etc. est intériorisé, rétracté, refoulé…)

Et après…

Il prend ses fonctions sous un carré Saturne Soleil, et Saturne ne va pas le lâcher d’une semelle. Non content (sic) d’avoir cette dissonance toute l’année 2014, durant l’année 2015, Saturne s’installe en Sagittaire et se mettra au carré d’Uranus (maître de l’ASC) et de Mercure second maître de la VII et de Pluton. Sa force et sa puissance de libre expression se verront contrariées, barrées, il devra redoubler d’effort pour imposer ses vues et ses projets. Le transit de Jupiter sur son Soleil natal pouvant se montrer à double tranchant, c’est-à-dire à la fois protecteur et amplificateur de son autorité, d’où des réactions à la fois dans son propre camp et dans le camp adverse de mêmes intensités. Mais étant donné sa structure de base, il se montrera inflexible… Le cap critique pourrait être l’année 2016, et bien que l’alternance du trigone de Saturne à son Soleil natal tendrait à maintenir sa position.

Et 2017 ?

Aller jusque là est périlleux car trois années nous séparent de l’élection présidentielle. Mais l’astrologie offre cette possibilité, alors, jetons un regard. Avec la présence de Saturne oscillant entre les 21° et 27° du Sagittaire en secteur X et formant de fait un trigone large au Soleil et à Uranus natal l’ensemble appuyé par Uranus en Bélier entre les 20° et 28°, tout laisse à penser qu’il aura l’ambition (car il n’en manque pas) de se présenter comme candidat à ladite élection. Mais, d’ici là, attendons…



Fabrice Pascaud pour AVS
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